Une journée au cours de laquelle Nicole Richards s’est décrite comme étant « en pleine forme », s’est rapidement transformée en une course contre la montre pour lui sauver la vie.
C’était une journée ordinaire. Nicole était à la maison en train de se préparer des rôties lorsqu’elle a soudainement senti son bras « tomber ». Même si elle ne se souvenait pas de tous les signes, elle se rappelait qu’il s’agissait d’un signe d’accident vasculaire cérébral (AVC) et elle a immédiatement composé le 9-1-1.
À l’hôpital, le cardiologue a découvert un gros caillot de sang et s’est montré surpris qu’elle ait pu parvenir à l’hôpital. Plusieurs médecins ont été consultés, et tous ont conclu qu’il n’y avait rien à faire au sujet du caillot. Nicole a passé cinq jours à l’unité de soins intensifs. L’accident l’a laissée paralysée du coude jusqu’à la main d’un côté de son corps et elle s'est trouvée chanceuse que la paralysie n’avait pas touché tout son corps.
Les séquelles de l’accident ont persisté, car Nicole sentait que le côté gauche de sa bouche demeurait paralysé. Une semaine plus tard, alors qu’elle se réhabituait à vivre à la maison, la paralysie s’est de nouveau manifestée, touchant cette fois l’autre côté du corps. Nicole est immédiatement retournée à l’hôpital, où elle a séjourné pendant les cinq semaines suivantes.
Contempler les mêmes minces rideaux d’hôpital est rapidement devenu ennuyeux pour Nicole et d’autres patients avec qui elle partageait une chambre. Nicole et une autre victime d’AVC ont donc commencé à jouer aux cartes tous les jours pour passer le temps entre les séances d’ergothérapie et de physiothérapie.
Chaque jour, Nicole et le personnel de l’hôpital faisaient de petits exercices pour s’assurer qu’elle pouvait accomplir ses tâches quotidiennes. La partie la plus difficile de sa réadaptation fut de réapprendre à marcher, mais les employés de l’hôpital l’ont beaucoup aidé, s’assurant qu’elle n’avait aucun doute quant à ses capacités avant de retourner à la maison.
Après avoir obtenu pour la deuxième fois son congé de l’hôpital, elle a reçu un déambulateur. Lorsque le déambulateur ne fut plus nécessaire, une cane s’est révélée utile jusqu’à ce que finalement, elle ne soit plus nécessaire. « J’ai en était très contente », dit-elle.
Nicole craignait un peu son retour à la maison, car elle vit seule : « Quand quelque chose comme ça arrive, on devient anxieux et on ne comprend pas », dit-elle. Heureusement, ses frères, ses sœurs et sa voisine l’ont aidée à se réadapter à la vie à la maison.
Dans l’espoir de prévenir de futurs AVC, Nicole a apporté plusieurs modifications à son mode de vie. Elle porte notamment plus d’attention à son alimentation et elle ne consomme presque plus de viande et de sucre – à l’exception de Noël lorsqu’elle se laisse tenter par une ou deux sucreries.
Avant son AVC, Nicole ne se rappelait pas quels en étaient tous les signes. Mais maintenant, elle et sa famille comprennent bien comment le fait de connaître les signes peut sauver une vie
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